Je vérifie
qu'il ne s'est pas étranglé avec son vomi :
quil respire bien et que ses ongles ne sont pas bleuis.
Sinon, il faudra quun pompier (Tel 18), un secouriste
ou un médecin aspire le contenu des voies respiratoires
encombrées par les vomissements inhalés.
Je compte le pouls, qui ne doit pas battre à plus
de 100 coups par minute. Si je possède un tensiomètre
électronique, je vérifie que la pression artérielle
maxima reste entre 60 et 150 mm de mercure.
Faut-il
appeler le SAMU par le 15 en vue dhospitalisation ?
Les signes de gravité suivants y invitent :
-
contusion du crâne ; fracture ;
- agitation inconsciente, délirante et agressive ;
crise convulsive ;
- ralentissement respiratoire à moins de 10 mouvements
par minute ;
- pouls à moins de 50 ou à plus de 100
par minute ;
- autre toxicomanie.
J'examine
s'il a été détroussé
de
ses papiers, clés, argent, téléphone
portable, carte de crédit, montre, bijoux
Je
place le comateux sur un matelas, tourné sur
le côté pour que ses vomissements sécoulent
sans létouffer. Je protège le matelas
des vomissements et autres déjections.
Je le
photographie dans ces conditions et je recommence
s'il se souille.
Jempêche
le comateux de se refroidir en le couvrant abondamment.
Au réveil, que porte des sous-vêtements,
indice de viol ? En ce cas, la fille a-t-elle remarqué
des hommes qui auraient peu bu, pour en capables ?
Jorganise
une surveillance permanente, pour ne pas négliger
des troubles respiratoires ou des convulsions. Il est rare
qu'un médecin juge utile d'injecter un antidote.
Chez un enfant, le coma alcoolique est plus dangereux,
avec un risque dhypoglycémie. La surveillance
doit être médicale, éventuellement une
hospitalisation.
Le surlendemain,
une vraie conversation sera possible, sans négliger
la question dune grossesse débutante et d'une
contamination.
Références