En Australie, plus de 300 parents
d'adolescents âgés de 14 ans ont accepté
de recevoir une formation à la prévention.
Des résultats tangibles ont été obtenus
en matière d'indices du risque de suicide, de consommation
de drogues et de délinquance.
Ces résultats
se sont étendus à d'autres familles que celles
qui ont bénéficié directement de cette
formation (Toumbourou et Gregg 2002).
"Parler en famille",
c'est peut-être prononcer sans crainte le mot de suicide
dans un moment grave. C'est bien davantage maintenir une
ambiance.
Rappelons le sondage
Suicide, prévention : raisons de vivre déclarées
sur les motifs déclarés par les personnes
qui refusent le suicide. Classés en tête,
les motifs : Il y a au moins quelqu'un qui
tient à moi et J'aime au moins
quelqu'un.
Pourquoi les motifs issus de ce sondage d'opinion
ne feraient-ils pas partie de l'éducation ?
Une clé de la prévention,
comme de l'éducation, me paraît être :
autour de moi, fera-t-il
bon vivre ?
Si des intentions inquiétantes
sont confiées, c'est vers le médecin généraliste
qu'il est urgent d'orienter la personne (par l'intermédiaire
d'une infirmière en cas de refus initial).
Si le médecin
juge qu'une consultation psychiatrique est urgente et si un
rendez-vous rapide est impossible ou refusé, le médecin
décidera d'hospitaliser, même sans le consentement
de l'intéressé, mais en lien avec la proche
famille.
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