MA
LIBERTÉ, MA SANTÉ
D
R O G U E S, S U I CI D E,
A L C O O L
La meilleure prévention :
des relations confiantes entre moi et mes proches.
Les problèmes ne se règlent ni par un produit,
ni par le silence. Quand ça ne va pas, on a besoin
de se parler, pas de se faire la tête.
DROGUES ?
Toutes les drogues, absolument
toutes, démoliraient la réussite dans mes
études ou dans mon métier. Toutes rendraient
dangereuse la conduite de tous les véhicules, sans
que je m'en rende compte.
Ai-je encore d'autres motifs pour ne pas y toucher?
SUICIDE ?
Si je traversais une passe
difficile, ai-je réfléchi à ce que
je ferais?
À qui je parlerais? Me taire serait le pire.
Mon médecin est prêt à m'écouter
dans le secret.
Sinon, ai-je déjà
réfléchi à mes raisons de vivre?
Ai-je trouvé plusieurs motifs bien clairs ? Nous
y reviendrons.
ALCOOL:
MA LIBERTÉ, MA SÉCURITÉ ?
Je
tiens à ma liberté,
y compris face aux boissons contenant de l'alcool? Tout
le monde sait qu'on peut devenir accroché,
esclave de l'alcool. Cela arrive petit à petit, sans
bien s'en apercevoir.
Cela prend des années, mais la moitié de ceux
qui sont accrochés ont moins de 32 ans.
Être complètement
accroché, (la dépendance), c'est le manque
chaque matin, après une mauvaise nuit : tremblement,
angoisse, sueurs, parfois vomissements
des premiers verres. Cela ne se calme qu'avec de l'alcool.
Quand l'alcool est devenu
une drogue pour la personne, il est aussi dur que les
drogues les plus dures. En effet, le manque peut aboutir
à un délire halluciné et angoissé,
qui met la vie en danger: le delirium tremens. Heureusement,
il y a des rétablissements magnifiques.
Quand on perd sa liberté,
c'est par degrés. Où en suis-je?
Déjà
incapable tous les jours de m'arrêter après
le second ou le troisième verre?
Déjà l'impression d'être pris
dans un engrenage par l'alcool : c'est qui le plus
fort, moi ou la bouteille?
Le palier suivant, ce serait l'état manque
décrit ci-dessus, avec le désespoir de cette
galère.
Trois risques pour
ma liberté: clignotants rouges !
Est-ce que je prendrais
de l'alcool comme médicament? Par exemple,
pour calmer des angoisses, contre l'insomnie, ou pour surmonter
des passages à vide?
Ou pour noyer un chagrin?
Est-ce que je boirais seul ?
Ma sécurité
et l'alcool
Un verre au
comptoir, bière, vin, apéritif, pastis, c'est
la même quantité d'alcool, environ 10 grammes.
Je peux donc compter en verres.
Trois verres peuvent
suffire pour que mon haleine dénote 0,50 gramme
d'alcool par litre de sang. Cela suffirait pour rendre
la conduite de tous les véhicules dangereuse, sans
que je m'en rende compte.
Cela suffirait aussi
pour qu'une infraction soit constatée.
Pour diminuer mon alcoolémie
d'un gramme par litre, il faudrait que j'attende au moins
six heures : une heure par verre en trop.
Une fête
réussie, pour moi, ça veut dire combien de
verres?
Quels risques, sur la route? Quels risques aussi de grossesse
et de contamination dans l'ivresse?
Est-ce que j'ai préparé
les mots pour refuser poliment et joyeusement le
premier verre en trop, tout en acceptant volontiers un rafraîchissement
sans alcool?
Mon médecin est
prêt à me dire ce qu'il remarque, dans
mon cas particulier.
On a demandé à
des centaines de personnes, dans la rue, quels étaient
leurs motifs contre la
drogue, le suicide, ou l'excès d'alcool. Pour mon
information, voici quelques-unes de leurs réponses.
Moi-même, qu'est-ce que j'en dis?
Extrait du site
https://parlersante.medicalistes.fr/drogues_suicide_alcool.htm
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