MOI,
OU UN SPÉCIALISTE ?
L'objection saute aux yeux:
"Le suicide, c'est si sérieux que seul un spécialiste
a le droit de s'en occuper."
Ce spécialiste, c'est le médecin, de préférence
psychiatre.
Suis-je seulement capable de faire un diagnostic ?
Soyons réaliste: pour
rencontrer le psychiatre, encore faut-il être
vivant!
En première ligne, si je me dérobe à
offrir mon aide, qui le fera à ma place ?
Serais-je efficace ?
La preuve en a été donnée à Montréal
à des familles et amis d'hommes qui ne recevaient
aucune aide professionnelle alors qu'ils avaient déjà
fait une tentative de suicide ou alors qu'ils étaient
atteints de dépression majeure. Ces familles ou amis
ont été formés, notamment par téléphone.
Ils ont mis ces conseils en oeuvre et ils ont vu diminuer
nettement les idées et tentatives de suicide ainsi
que les manifestations de dépression.
Eux-mêmes se sont trouvés moins angoissés,
mieux capables de communiquer et très satisfaits d'y
avoir été aidés (Mishara).
Ainsi peut-on rendre un immense service sans être un
professionnel. C'est irremplaçable quand
la personne en danger refuse de consulter, ce qui est notamment
le cas des hommes.
À présent,
est-ce que je me sens prêt à aller plus loin ?
Si j'en ai la curiosité, ou si je flaire le danger,
les pages suivantes expliquent comment être efficace.
REFERENCES
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