Comme c'est
par politesse qu'il est offert, il ne faut pas être
moins poli
pour le refuser, ni en avoir l'air honteux.
C'est dans
un sourire et les yeux levés qu'on peut répondre,
par exemple :
« Non merci : maintenant, pour moi, c'est
de l'eau de source ou un jus de fruits ! »
ou
« Non merci, maintenant je me shoote aux jus
de fruits ! ».
Il est moins franc de faire semblant dêtre
saoule après le second verre, pour avoir la paix.
Combien de
grossesses ont démarré dans l'alcool !
Combien de contaminations ! Une cuite en vaut-elle
la peine ?
La jolie fille peut aller jusqu'à demander, si le
garçon insiste : « Au fond, pourquoi
est-ce que tu me verses ce verre en trop ? »
Savoir refuser
est d'autant plus intéressant que les alcoolo-dépendants
ont été bien plus nombreux à entrer
dans leur carrière buveuse comme des moutons
que poussés par un mal-être psychique. Ils
ont bu comme les autres : pour oublier, draguer,
affronter le week-end, transgresser. Ainsi la prévention
de l'alcoolisme est-elle bien plus simple qu'on ne
l'imagine.
Dès l'âge du
lycée, il est bon que la jeune soit informée
des trois clignotants
rouges :
Jamais d'alcool comme médicament, par exemple
contre l'anxiété, le surmenage,
les contrariétés !
Jamais pour noyer un chagrin !
Ne jamais boire seul !
Références