Suicide au lycée,

postvention :

révéler le suicide ?

Postvention après le suicide d'un élève :

visiter la famille et diffuser l'information

Révision : 06.07.2013        Translate

Quatre points essentiels :

• Visiter la famille est urgent pour partager sa peine et trouver un terrain d’entente.
• Les lettres préparées sont lues au personnel et aux élèves.
• Les élèves les plus traumatisés sont repérés.
• Les écoles avoisinantes sont informées.

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Le chef d'établissement vérifie que le décès n'a pas été classé comme mort naturelle auprès du commissariat, de la gendarmerie ou de l'hôpital. Il informe l'inspecteur d'académie.

Le directeur ou un membre du comité de crise rend visite à la famille, et lui exprime les condoléances de tous.

La famille se sent isolée et stigmatisée. Elle a besoin d'être assurée que ni le défunt ni ses proches ne seront critiqués.
Le visiteur lui explique ses projets pour réconforter les autres élèves et les professeurs.
Il souhaite que les obsèques n'aient pas lieu aux heures de classes.

Le visiteur recueille les messages que la famille destine aux amis de la victime et aux proches qui se trouvent dans d'autres écoles.

La famille veut initialement imposer le secret au visiteur. Celui-ci peut répondre qu'il s'y conformera en ce qui le concerne, et qu'il est déjà exclu de rien révéler sur les motifs et les modalités de l'acte ni sur les caractéristiques de la victime comme de sa famille.

Toutefois, le visiteur n'a pas le droit de mentir et il est illusoire que tant de monde garde un secret pareil. Si une rumeur se répand selon laquelle la famille a quelque chose à cacher, c'est alors que sa réputation commencerait à en souffrir.

Une sœur ou un frère de la victime peut aussi avoir des idées de suicide. Ses parents ne doivent pas hésiter à lui en parler. La famille doit mettre à l’écart tout ce qui pourrait servir à s'enlever la vie.

De même, l'école ne peut ni laisser croire qu'elle a quelque chose à cacher, ni renoncer à ce qu'elle doit faire pour éviter la contagion. Sauver une vie est plus important que garder un secret.

Peu à peu, le visiteur amène les parents à admettre que le message soit le même partout : « Nous n'avons pas de certitude, mais nous craignons un suicide. »

Si un don d'organe a été possible, demander la permission d'en informer les élèves.

Eventuellement, le visiteur communique aux parents l'adresse de ce site :
Après un suicide au lycée : la postvention
ainsi que les adresse des associations qui réunissent des groupes de paroles pour les endeuillés après suicides.

Les lettres au personnel sont achevées, distribuées aux présents pour être aussitôt lues aux élèves, ou déposées dans les casiers des absents.
D'autres lettres iront aux instances administratives et aux représentants des parents d'élèves.

Les enseignants sont à informer directement par une chaîne téléphonique, pour les convier à une réunion avant le début des classes. Ils y  expriment ce qu'ils ont sur le cœur.
Qu'ils y assistent ou non, ils reçoivent les instructions écrites du comité de préparation avant de rencontrer les élèves.

Les élèves sont informés par une personne qu'ils connaissent. Elle leur lit la lettre préparée à leur intention.
Cette personne peut ajouter : « Nous espérons tous que ce n'était pas un suicide, mais nous n'en sommes pas sûrs.  Quoi qu'il en soit, nous allons partager simplement ce que nous éprouvons. »

L'information décrit les constatations tenues de source sûre, sans détails sur les moyens ni les causes de l'éventuel suicide.

L'informateur exprime son chagrin et dit que, s'il s'agit effectivement d'un suicide et s'il avait deviné les intentions de la victime, il n'aurait pas hésité à réfléchir avec elle sur ses raisons de vivre comme sur d'autres manières de faire face à ses difficultés.

Il dit qu'il comprend la détresse que vont éprouver les camarades de la victime, invite ceux-ci à faire part aussitôt de ce qu'ils ont sur le cœur (éviter les groupes trop nombreux) et leur annonce qu'on va tout faire pour les aider dans cette épreuve.
Les élèves sont priés de rester ensemble pour faire face à ce choc.

Il est inévitable que certains soient tentés de quitter les lieux : on leur demande de ne pas céder à cette réaction de fuite.
Les élèves apparemment les plus traumatisés sont à repérer.

Si un élève est absent, on cherche à savoir si cette absence est en lien avec le décès.

Les écoles avoisinantes sont informées, sachant que des proches de la victime peuvent s'y trouver.

REFERENCES

 
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