Après suicide,

postvention :

les journalistes, le clergé

Postvention après suicide dans un établissement
d'enseignement : conduite à tenir
vis-à-vis des journalistes et du clergé

Révision : 06.07.2013      Translate

Trois points essentiels :

• Un texte destiné à la presse est préparé.
• Des associations de journalistes ont réalisé un code éthique de publication.
• Les diverses confessions religieuses ne voient pas le suicide de la même manière.

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Une fois les faits vérifiés, le directeur ou le porte-parole du comité prépare le document que le responsable de l'accueil téléphonique lira à la presse.
Ce document indique par exemple que le corps inanimé a été découvert par un parent, que la victime est décédée à l'hôpital à telle heure, et que le décès n'a pas été classé comme mort naturelle.

L'école n'a pas à donner de détails sur les moyens, ni d'hypothèses sur les motifs du suicide, si c'en est un, ni d'informations sur la personnalité de la victime.
S'il est vrai que personne ne s'y doutait des intentions de la victime et que les parents n'ont pas signalé que le défunt ait laissé une lettre d'explications, on en fait part.
Le document insiste sur les mesures prises pour la postvention.

Les enseignements vont se poursuivre.

Le porte-parole rappelle que le risque de contagion serait accru si les médias ne tenaient pas compte des suggestions de l’American Association of Suicidology en accord avec des organismes publics américains, suédois et néo-zélandais :

- ne pas titrer en première page ;
- se borner à titrer “Untel, mort à tel âge” ;
- dans le texte, ne pas donner le suicide comme une certitude et éviter les détails sur le procédé ;

- ne pas présenter le suicidé comme un héros ni dans un style romantique ;
- ne pas présenter l’acte comme inexplicable chez un jeune en pleine réussite, même si c’était ce qu'ont dit les proches dans leur détresse ;

- enquérir éventuellement sur l’existence d’une dépression, d’un autre trouble psychique curable, ou  d’une dépendance à l’alcool ou à une drogue ; mais n'en faire état qu'avec précaution.

- ne pas incriminer un tiers ni une seule cause, car un suicide n’a que rarement une seule cause.
Les journalistes n'ont pas le droit d'entrer dans l'école pour prendre des photos ni recueillir des interviews.

Les diverses confessions religieuses ne voient pas le suicide de la même manière.
Il serait imprudent qu'elles improvisent des interventions à l'intérieur de l'école.
Attention aux sectes.

Suivant son orientation, l'école a le droit d'inclure dans son comité de préparation et dans ses actions de postvention un membre du clergé qui justifie d'une formation appropriée et de l'agrément des parents.
 
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