Pour
partager les deuils après suicides,
de nombreux groupes, outre-Atlantique et en Australie,
se réunissent sans inviter des professionnels.
Les personnes en deuil
n'ont recouru aux psychiatres ou psychologues
qu'à
titre personnel,
notamment avant de rejoindre un groupe.
Toutefois, un groupe
en tant que tel
peut avoir besoin d'une aide professionnelle.
Un animateur en difficulté
peut demander à un professionnel ou à l'animateur
d'un autre groupe de superviser une réunion,
c'est-à dire d'en écouter le récit.
Attendez-vous à ce qu'il demande : « Pourquoi
avez-vous dit ou fait comme ça ? »
Si les difficultés
persistent, si le groupe n'avance plus, il revient à
ses animateurs d'envisager qu'un co-animateur professionnel
soit invité au groupe, au moins pendant quelque
temps. Choisir cet intervenant demande du discernement.
Il faut qu'il ait une expérience confirmée,
incluant l'expérience des groupes et si possible
des personnes en deuil après suicide.
Il peut être l'un
des psychiatres ou psychologues dont un membre du groupe
ait éprouvé la valeur. À défaut,
demander conseil aux associations mentionnées dans
la page
Deuil après
suicides : comment débuter le partage.
S'il y a lieu de rémunérer un professionnel,
il convient que la charge des honoraires soit partagée
dans le groupe pour une durée à définir
provisoirement à la fin de la première intervention,
et à redéfinir périodiquement.
REFERENCES