Cannabis, autres drogues :

en cas d'inquiétude

Devant un mal-être, craignez-vous

que votre enfant ait pris des drogues ?

Qui peut vous aider ?

Révision : 06.07.2013      Translate

Six points essentiels :

• L’effondrement scolaire.
• Comment savoir ?
• Comment réagir ?

• Qui peut vous aider ?
• Quels résultats ?

• La vie continue…

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• Un mal-être ?
           Une inquiétude ?      
                           Une certitude ?

• L'effondrement scolaire

Le décrochage scolaire est grave. Il s'interprète différemment selon que l'enfant est triste ou rigolard. S'il est triste, c'est parce que les parents se séparent ou parce qu'il souffre d'une dépression. Si votre enfant rit pour rien, s'il répète des fous-rires, s'il se fiche de ses résultats scolaires effondrés, le cannabis en est la cause habituelle. Sinon, c'est qu'il perd son temps devant un écran.

Il n'est pas déshonorant d'en parler à l'infirmière scolaire. A-t-elle remarqué des retards et absences répétés, de fréquents passages à l'infirmerie, des demandes de dispense de sport ?

Choisir alors un médecin capable de faire un diagnostic pour commencer : en ville, ou au CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) ; ou au C.M.P. (Centre Médico-Psychologique) le plus proche.

Bien entendu, ne pas emmener l'enfant de force ou sous la menace. Plutôt dire : « Je vois que tu es mal dans ta peau pour le moment. Est-ce maladif ? Ce n'est ni à moi ni même à toi de pouvoir le dire. Ce serait peut-être une bonne idée de demander conseil à quelqu'un dont c'est le métier, comme on le fait quand on a mal aux dents. »

Bien entendu, cela n'est qu'un schéma. Si d'autres produits que le hasch sont en cause, la gaieté manque.

• Comment savoir ?

“Je veux savoir si mon enfant se drogue” : saluons cette prise de conscience, même si elle arrive un peu tard. Le parent a des indices et il veut des preuves, mais de quoi et pour quoi, c'est-à-dire pour réagir de quelle manière ?

De quoi ? Que signifie le oui ? Il y a tous les degrés.

Dès avant toute consommation, les provocations sont banales, du genre « Le hasch, c’est génial ! »
Plutôt que de sauter au plafond en croyant que c’est arrivé, ou de feindre l'indifférence, il est plus adroit de répondre à l’adolescent : « Ne te gêne pas pour me raconter ce que tu trouves de génial dans le hasch ! » Et d’amener le jeune à peser lui-même le pour et le contre, éventuellement avec votre aide ou celle d’un grand-parent.

Par cette provocation, le jeune demandait plutôt qu'on s'occupe davantage de lui.
Mieux vaut l'écouter chaleureusement que le condamner ou le rejeter.

Si c'est la chute des résultats scolaires qui attire l'attention, demander calmement comment il se l'explique et se déclarer simplement prêt à l'aider.

Certains indices sont classiques : manque d’hygiène, changement d'amis, effondrement des notes scolaires, perte d'intérêt pour les loisirs et sports habituels, tendance à l'isolement, alternances d’apathie et d’euphorie, fous-rires ou comportements "planants", brûlures des vêtements par les pétards, odeur des vêtements ;

coups de téléphone et sorties nocturnes ; yeux rougis par le cannabis ; pupilles contractées par l'héroïne ou dilatées par le manque ; possession de feuilles à rouler longues, pipe à eau, gouttes pour les yeux, seringues, graines ; lectures ou disques faisant l'éloge de drogues ; fréquentation de sites Internet analogues ; mensonges ; colères volcaniques ;

disparition de médicaments, d’argent, d’objets ; abcès sur des trajets de veines ; jusqu'à une convocation au tribunal.

Le bref questionnaire ci-dessous (CRAFFT en anglais, ADOSPA en français, décrit dans le livre de Michel Reynaud) a été conçu pour le dépistage, mais son intérêt pour les parents est que chaque question invite à réfléchir à un motif pour changer de comportement :

1, Es-tu déjà monté (e) dans un véhicule (auto, moto, scooter) conduit par quelqu'un (toi y compris) qui avait trop bu ou qui était défoncé ?

2, Utilises-tu de l'alcool ou d'autres drogues pour de détendre, te sentir mieux ou tenir le coup ?

3, As-tu déjà oublié ce que tu avais fait sous l'emprise de l'alcool ou d'autres drogues ?

4, Consommes-tu de l'alcool ou d'autres drogues quand tu es seul ?

5, As-tu déjà eu des problèmes en consommant de l'alcool ou d'autres drogues ?

6, Tes amis ou ta famille t'ont-ils déjà dit que tu ferais bien de réduire ta consommation de boissons alcoolisées ou d'autres drogues ?

Il pourrait être maladroit de poser ces questions de vive voix. Plutôt les transcrire sur un papier sous le titre "Questionnaire ADOSPA", laisser le papier en vue et attendre l'occasion pour revenir sur l'une ou l'autre question.
Chez les adolescents à risque, on a trouvé la cocaïne dans les cheveux 52 fois plus souvent qu’ils ne l’admettaient (Delaney).

• Comment réagir ?

L'argent de poche est à maintenir au niveau antérieur. Si le jeune en réclame davantage, il serait normal d'examiner ensemble son budget. Les mensonges dureront moins s'ils sont inefficaces.
Si les vêtements qu'il arbore sont au-dessus de son budget, vous pouvez demander où il a trouvé les moyens de ces achats.

D’excellents conseils aux parents se trouvent dans le livre Comment vivre avec un toxicomane, par François Hervé (2005). On s’en inspirera largement ci-dessous, bien entendu sans copier.

Il n’est pas rare de découvrir des drogues en faisant le ménage. Il est avisé de les laisser en place, ce qui met à l’abri de réactions violentes ; et d’en profiter pour engager la conversation : « Est-ce que tu trouves que ce produit te fait du bien ? »

Lui signaler que des médicaments tranquillisants banaux peuvent devenir mortels s’ils sont pris en même temps que certaines drogues.

Lui demander comment il compte faire pour se débarrasser de ces produits, surtout sans les revendre. Lui dire qu’aucun parent ne peut admettre à son domicile de produits qui sont un danger pour les autres enfants et un risque de condamnations pour trafic.

En cas de faits délictueux, il peut être bénéfique de déposer une main courante au commissariat.

Le plus désastreux est l'effondrement de la confiance réciproque, qui fondait la société familiale. Le repli sur soi s'aggrave. La vie de relation est empoisonnée par l'argent et par le mensonge. Vous voici obligé de surveiller vos bijoux, votre voiture, votre argent et carte bleue.

Centrer la conversation sur ce qu'il souffre plutôt que sur ce qu'il consomme.
Souffre-t-il du manque matinal ?
A-t-il des idées de suicide ?

A-t-il des dettes pour avoir acheté de la drogue a crédit ? Un malabar est-il venu lui arracher son portable, son blouson et ses chaussures en ajoutant force menaces contre lui-même et ses parents ?
Où en est-il en matière de tabac, d'alcool et de médicaments ?

Exprimer plutôt sa peine que sa colère : sa peine pour lui d'abord, sans culpabiliser. S’il est accroché, ne pas le déclarer coupable de sa maladie, mais le déclarer responsable de son rétablissement.

Une stratégie de surveillance et d'interdictions est vouée à l'échec. S'il est mineur, il est légitime de lui retirer l'usage d'un véhicule. S'il est majeur, répéter que la conduite sous influence toxique le rendrait responsable des conséquences humaines et matérielles d'un accident.

Face aux angoisses et aux attentes exacerbées, exprimer sa tendresse et l'inébranlable certitude qu'il a les capacités qu'il faut pour redevenir libre, et qu'il en vaut la peine.

Ne pas réagir si le jeune allègue que c'est de la faute des parents. Ne pas se croire coupable.
Ne pas être dupe de la réponse stéréotypée soufflée par le trafiquant : « Je gère ! »
Ni d’une promesse de diminuer "progressivement" les doses. Ce sera tout ou rien, sauf s'il ne s'agit que du cannabis.

Les prétextes mystiques de certains drogués sonnent faux, du fait du dédoublement de leur personnalité (Camus-Limagne).

Répéter : « Tu es le seul à pouvoir stopper complètement, mais tu ne réussiras pas seul. »

Ne jamais fournir l'argent réclamé.

En cas de menace de suicide, voir Parler du suicide avec un adolescent à risque

S'il se sent rejeté, il consommera de plus belle. Ni l’hôpital psychiatrique, ni la rue, ni la chambre où la personne se retrouve seule, alors qu’elle aurait besoin d’être entourée et encadrée, ne sont des solutions satisfaisantes. Abandonner la personne dépendante à la merci de ses “libres choix”, alors qu’elle n’a plus son libre arbitre, est une aberration (Camus-Limagne).

Le frigo reste garni et la maison ouverte. Lui dire qu’il n’est pas à l’hôtel et qu’il est libre d’aller voir ailleurs, s’il est majeur (Pic).

L'éloigner de la bande en le logeant chez un membre de la famille ou chez un ami averti du risque de vols. Décourager l’oisiveté, orienter vers un travail simple et mécanique… cadré dans un emploi du temps précis, par exemple en agriculture, parmi des adultes bienveillants (Camus-Limagne). Cela, pour un temps limité, sinon le risque de rechute serait accru lors du retour au domicile.

S'ouvrir au principal ou au proviseur. Manifeste-t-il une position claire ou équivoque ? Envisage-t-il qu'une classe s'organise pour produire un document sur les drogues et qu'une personne compétente soit appelée pour en débattre ?
S'il est vrai que des épidémies scolaires de hasch se démodent, ne pas croire que ce soit la règle.

Si c’est par une incarcération que se révèle le problème, solliciter un permis de visite au greffe de la maison d’arrêt. Il est essentiel de maintenir le lien affectif et de préparer la sortie.
En prison, les drogues circulent en abondance. La stérilisation des seringues y est négligée (Michel).

• Qui peut vous aider ?

• Les ressources

Appeler une ligne d'écoute et de soutien par téléphone ou Internet :

- Déclic Familles et Toxicomanies : 04 67 58 17 75 et 04 67 92 92 87 (la nuit)
- Drogues info service : 0800 23 13 13
- Écoute cannabis : 0811 91 20 20
- Alcool écoute info : 0811 91 30 30
- Sida info service : 0800 840 800
- Hépatites info service : 0800 845 800
- Fil santé jeunes : Tél 3224 ou www.filsantejeunes.com
- Croix-Rouge Écoute 0800 858 858

Trouver une structure d'accueil dans votre région : Drogues Info Services

Les associations sont irremplaçables pour informer et soutenir les parents, les réunir en groupes de parole, aider à rencontrer un rétabli de la drogue redevenu capable de projets, orienter vers les structures de soins et de réinsertion, faciliter les visites dans les lieux de soins.

Par exemple,
Jeunesse sans drogue en Provence-Côte d'azur ; 
Le Phare à Lyon
Déclic Familles et Toxicomanies à Montpellier ;
Stop à la drogue
dans le Nord ;
Parenthèse à Perpignan
PointRelais Oxygène et Tempo à Valence
Espace Indépendance à Strasbourg
Centre Chimène à 92 Issy-les-Moulineaux
Narcotiques anonymes  à 93 Montreuil
La FNAPT (Fédération Nationale des Associations de Prévention des Toxicomanies) .

Pour correspondre par courriels :
En Alsace, composer : association.paradrogue  et ajouter : @laposte.net
Dans le Rhône, composer : lephare69  et ajouter : @libertysurf.fr
En Val-d'Oise, composer : edvo  et ajouter : @wanadoo.fr
Dans l'Aisne, composer : ass.apte  et ajouter : @wanadoo.fr
À Montpellier, inscrire declic4 et ajouter : @wanadoo.fr

Autour d'un prêtre, P. de Parcevaux, à Paris et dans le Haut-Rhin,
La Luciole
offre aux jeunes toxicomanes un espace d'écoute et de soutien ; et aux parents des groupes de parole et de formation : 15 rue Philippe de Girard, 75010 Paris
Tel : 01 40 34 17 66  http://www.laluciole.info
En Belgique, www.trempoline.be et www.guidesocial.com/phenixnamur  

• Accompagner

Accompagner le jeune dans ses démarches administratives, éventuellement rétablir ses droits sociaux.

Si le jeune est réellement devenu client d’un trafiquant, aux parents de prendre eux-mêmes conseil d'un médecin généraliste éprouvé (pas celui qui répond que c'est banal et que ça passera). Il sera lié par le secret professionnel, mais lui demander s'il est disposé à garder ultérieurement le contact avec vous et à vous guider.
La priorité est de bénéficier d'un diagnostic. Si le jeune est majeur, ne l'accompagner que s'il le demande.

Chez le professionnel, les drogués répondent volontiers à la question : Depuis un an, combien de fois avez-vous pris une drogue illicite ou un médicament sans motif médical ? (Smith).
Au professionnel de démêler s’il existe déjà une dépendance, si la drogue est l'unique problème et si les dommages psychiques en sont davantage la conséquence que la cause.

Certains professionnels imaginent que leur tâche principale est de discerner pourquoi le jeune est devenu un toxico. Il leur paraît logique d’élucider les causes dans l’espoir d’agir sur elles, ce qui reste à vérifier. Il est moins décevant de motiver pour changer.

Le jeune ne va pas manquer de rejeter la responsabilité sur ses parents, ses enseignants jugés incompréhensifs, la société, les problèmes qui lui "prenaient la tête".
À l'intervenant d'être chaleureux, capable d'écoute et capable d'attirer la confiance, sans se rendre dupe.

Les parents, comme les professionnels, auront à "faire alliance" avec le toxico, ce qui ne signifie pas être complices.

Le médecin de famille peut être associé, dans un “réseau”, à des organismes publics. Sinon, avec son accord, on peut s’adresser à une “Consultation pour jeunes consommateurs”, habituellement adossée à un CSST (Centre spécialisé de soins aux toxicomanes) ou à un CSAPA (Centres de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Les soins y sont gratuits.

L’hospitalisation est loin d’être toujours nécessaire. Cela dépend de la santé physique et psychique et de l'ambiance familiale.

Beaucoup de fumeurs de cannabis diminuent leurs consommations ou demandent un traitement vers l'âge de 26 ans.

Sans attendre cette éventualité, le programme de traitement est assez court quand il ne s'agit que de cannabis et de tabac. Dès que le jeune a pris sa décision d'arrêter, qu'il jette lui-même son stock et ses accessoires ; ou qu'il termine son stock en ne prenant plus que le joint du soir, pendant une quinzaine de jours, s'il est insomniaque.

On peut traiter le tabagisme en même temps sans compromettre les chances de réussir la libération du cannabis. Il est alors souvent nécessaire de recourir aux substituts nicotiniques à fortes doses.
La reprise de sports de santé, qui exigent du souffle, aide à éviter les rechutes.

Des médicaments sont à l'étude pour aider à se libérer du cannabis, de l'ecstasy, de la cocaïne et du tabac : se renseigner auprès de son médecin.

Le traitement ne se limite pas aux médicaments ni aux “produits de substitution”.
La psychothérapie est du ressort du psychiatre ou de son auxiliaire psychologue dûment formé. Attention à celui qui resterait muet lors du premier entretien.

La plupart des professionnels s’attachent à motiver dans le cadre d’un groupe.
Motiver pour accepter de changer ses habitudes et pour avoir confiance dans sa capacité de réussite. Devenir compétent pour refuser l'offre du produit, gérer ses émotions, prévenir la rechute.

Le cadre du groupe permet aux consommateurs de se reconnaître les uns dans les autres, puis de s'identifier à ceux qui se sont libérés.
L'ambiance du lieu de soins éventuel doit être bienveillante mais intraitable envers les "visiteurs" venus pour approvisionner (gratis). Certaines psychothérapies sont “familiales”.

• Quels résultats ?

Ces programmes n'obtiennent pas tout de suite l'abstinence dans la plupart des cas. Ils aident à se détacher progressivement du cannabis, souvent en six mois.
En effet, on peut réussir en diminuant les doses quand il s’agit du cannabis, tandis qu’il ne faut pas l’espérer avec les autres drogues illicites ni l’alcool.

Les traitements dits “de substitution” se limitent à empêcher les délits et dommages de l’état de manque à l’héroïne, mais ils ne suffisent pas à traiter la toxicomanie. Ces traitements utilisent des médicaments qui rendent périlleuse la conduite des véhicules.

Quelques centaines d'héroïnomanes ont été délivrés de l'héroïne et du traitement de substitution, habituellement en quatre ans (Lebeau). Plutôt les considérer comme rétablis que comme guéris car leurs éventuelles rechutes sont d'une extrême rapidité.

Le vécu de Vincent B., drogué à l’héroïne pendant dix ans, est typique. Il confirme que le souvenir du premier flash ne cesse de hanter ; et que diminuer les doses n’est pas un progrès mais une voie sans issue. Son abstinence depuis 1994, avec l’aide de l’association Narcotiques Anonymes, lui donne une qualité de vie que la substitution ne lui aurait pas apportée.

Un pareil succès est malheureusement rare mais il montre que le thérapeute est libre de choisir ou non la substitution.
Des années de soins sont à prévoir quand il s'agit des drogues autres que la cannabis, de l'alcool, ou quand coexistent des troubles mentaux anxieux, dépressifs ou schizophréniques. Quantité de liens sont à retisser.

La prison n’est pas un lieu idéal pour une psychothérapie. On veillera à la continuité des traitements antérieurs et ultérieurs à l’incarcération.
En cas de refus du traitement, il reste les "centres d'accueil pour usagers", offrant aliments, douches, lessives, seringues stériles et informations. Les trafics prospèrent alentour.

Au sortir du sevrage, l’existence peut paraître vide. Des efforts coûteux sont déployés pour la “réinsertion” des héroïnomanes sevrés. C’est fermer les yeux sur leur absence totale de projets. Mystérieusement, il faut que trois à cinq ans s’écoulent avant qu’ils soient capables du moindre projet de vie.

Aux assistantes sociales, pendant ce délai, de ne pas se croire obligées d’aller plus vite que la musique. Mieux vaut un emploi, même frustrant, de peintre ou de carreleur qu'un emploi de gardien, générateur d'ennui… et de vols. Attention à l’offre d’alcool sur les lieux du travail…

• La vie continue…

Que le couple des parents ne se laisse pas mettre en danger.
Expliquer aux sœurs et frères, souvent informés bien avant les parents, que l’intéressé a des problèmes, qu’on va l’aider, mais qu’il faudra du temps.

Les rechutes sont monnaie courante. Elles s’enracinent dans l’offre, redevenue gratuite, des trafiquants, ainsi que dans l’illusion de retrouver le plaisir initial (alors qu’il ne reviendra jamais). Elles peuvent encore faire suite à une solitude, une frustration, une rechute de dépression, un excès de confiance en soi.

On flaire la rechute au mutisme, aux mensonges ou aux troubles de l'humeur.
La déception des parents devant la rechute ne doit pas tourner à la fureur, à la destruction du lien affectif.
Les groupes d’entraide ont l’habitude d’accueillir les rechutants à bras ouverts : « Tu es merveilleux d’être revenu ! »

Heureusement, on voit des rétablissements magnifiques.
Donc, ne jamais perdre espoir. Le répéter, même lors d'une rechute.

Laissons le mot de la fin à deux auteurs expérimentés :
“ La dépendance isole, renferme sur soi-même. Nous ne pouvons y opposer que l’interdépendance.”… “Ne pas rêver d’un monde meilleur, mais le construire” (François Hervé).

“La vraie vie est ailleurs et elle le réconciliera avec lui-même comme avec ceux qui l'aiment” (Pierre de Parcevaux).

Références

   
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