Suicide : révélations

non contagieuses,

mais protectrices

Conditions dans lesquelles
la révélation d'un suicide a été protectrice

Révision : 06.07.2013        Translate

Deux points essentiels :

• Il est fréquent que la révélation d’un suicide soit protectrice.
• L’entraide entre personnes en deuil après suicides les protège de la contagion.

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Un second résultat de l’enquête de Mercy est que la révélation d’un suicide n’a plus été “contagieuse”, mais “protectrice”  :
quand le défunt, au lieu d’être un parent, était seulement un ami ou autre relation,
et quand son suicide était ancien de plus d’un an :
autrement dit, quand la “distance temporelle et émotionnelle” était importante.
L’odds-ratio tombait alors à 0,5 chance contre une, de façon significative (9).

L’interprétation des auteurs est que les personnes étaient protégées en devenant davantage conscientes des “conséquences négatives du suicide”.

On peut se demander si leur méditation se limitait aux conséquences négatives ou si, plus positivement,
ces personnes étaient amenées à réfléchir à leurs raisons de vivre.
(Voir Suicide, prévention : raisons de vivre déclarées)

L'ensemble de la population pourrait davantage bénéficier de "protection" que risquer la "contagion", me semble-t-il. En effet, les suicides dont la plupart des personnes ont connaissance ne concernent pas des proches.

L'effet protecteur me paraît également à l'oeuvre dans les groupes d'entraide des personnes en deuil après suicides.

Des idées de suicide avaient probablement traversé la moitié des personnes amenées à ces groupes. J’ai interrogé E. Dunne, qui promeut ces groupes depuis une vingtaine d’années. Il m’a répondu qu’aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’a entendu parler, indirectement, que d’un seul suicide d'un participant. S’il dit vrai, les participants ont bénéficié d’un effet protecteur massif au sein de leur groupe.

Chacun y a été informé des suicides de plusieurs personnes avec lesquelles il n'avait pas de lien affectif, autrement dit avec lesquelles sa "distance temporelle et émotionnelle" était importante. En outre, chacun a pu réaliser quel effet dévastateur sur ses proches aurait son propre suicide.

Quand les groupes d’entraide se développent à la mesure des énormes besoins, il me semble qu'ils préviennent bien davantage de suicides que les trop rares groupes animés par des professionnels.

REFERENCES

 
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