Dans la rue,
228 personnes modérées ou vivant sans alcool
(abstinentes) ont été anonymement questionnées
en 1997 par une junior entreprise” animée par
Myriam Fassier et Frédérique Lorentz.
Ces personnes interrogées au hasard dans les rues
de Paris et de banlieue étaient également
réparties entre les deux sexes et réparties
entre 4 classes d'âge :
17-23; 24-32; 33-50 et au-dessus de 50 ans.
Il a été convenu
d'appeler buveur modéré celui qui déclarait
être habituellement capable de s'arrêter après
le second ou le troisième verre ; et abstinent
(vivant sans alcool) celui qui déclarait s'abstenir
d'alcool.
On a exclu
du sondage :
- les musulmans, parce que leur conviction n'est
pas représentative de l'opinion générale,
et qu'elle a un poids prépondérant parmi
leurs motifs ;
- les personnes antérieurement dépendantes
de l'alcool, parce que se déclarer modérées
serait alors rarement cohérent.
Rappelons que
"Alcoolisme" ou "Dépendance
alcoolique" signifient une perte de liberté
face à l'alcool, à un degré variable,
notamment la perte définitive de la modération.
"Excès
d'alcool" et "abus
d'alcool" sont des termes imprécis,
mais d'usage courant. Ils seront utilisés ci-après
dans un sens équivalent, celui d'une menace pour le
buveur et sa famille, avec ou sans dépendance.
Non préconçus,
les 20 motifs ont été préparés
par des groupes
de discussion, recrutés au hasard
dans la rue. Ces motifs figurent dans le Tableau 1 de la
page
"Abus d'alcool : motifs
déclarés du refus".
Les questions ont été posées ainsi :
“Ce motif, pour boire modérément, ou pour
vous abstenir d'alcool, est-il pour vous important, ou accessoire,
ou pas un motif ? Avez-vous d'autres motifs ? Finalement,
quels sont les trois motifs que vous placez en tête
?
Ce sondage a été
réalisé aux frais de l'auteur, indépendant
des intérêts professionnels comme des pouvoirs
publics.
REFERENCES
|